19 février 2012
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Sortit le 12 octobre 2011, "The Artist" est l'un des films de l'année. Non pas qu'il ait explosé le nombre d'entrées au box office mais il a explosé le nombre de récompenses. A l'heure où j'écris cet article, le film à reçu pas moins de 29 récompenses à travers le monde pour 62 nominations. Jean Dujardin a déjà remporté 5 prix du meilleur acteur. Au Festival de Cannes, aux Golden Globes et au Bafta Awards (entre autres).
Le César du meilleur acteur sera plus difficile a obtenir face à Omar Sy et François Cluzet en France que l'Oscar de meilleur acteur aux USA face à Brad Pitt et Georges Clooney...
Ressorti fin janvier après la révélation des nominations aux Oscars le film à "gagné" 500 000 spectateurs en plus en 3 semaines (1 974 089 le 14 février). Aux Etats-Unis depuis sa sortit le 2 décembre "The Artist" a rapporté plus de 24 millions de dollars de recette.
Le résumé.
Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l'histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à leur histoire d'amour.
Ma critique.
Je comprend qu'il raffle toutes les récompenses sur son passage. Jean Dujardin (Georges Valentin) et Bérénice Béjo (Peppy Miller) incarnent à merveille leur rôles. Le noir et blanc ainsi que le muet peuvent en repousser plus d'un mais le génie d'Hazanavicius fait que l'on ne s'ennuie à aucun moment. On en oublierai presque que c'est un film muet tant les acteurs sont bons. La musique (plusieurs fois récompensées elle aussi) y ait pour beaucoup. Attention ce n'est pas un film de danse comme on peut le voir sur la bande-annonce. Il y a du rire et de l'émotion. Les quelques moments de silence créent une ambiance qu'il n'y a pas d'habitude dans une salle de cinéma. Un pari osé donc au départ de la part du réalisateur qui s'avère finalement payant.
C'est vrai, pourquoi à l'heure de la 3D et des effets spéciaux en tout genre, faire un film muet en noir et blanc?
Pour ma part il n'y a aucun doute, courrez-y!!
Published by morganbouchet
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dans
Cinéma
15 février 2012
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Le 7 février dernier cela faisait 3 ans qu'Emilie et moi étions ensemble. 3 ans de bonheur. Pour fêter l'évènement je lui proposait une séance de cinéma. Hasard du calendrier, le film "l'amour dure 3 ans" est à l'affiche. Malheureusement nous sommes arrivés trop tard pour le voir. A la place nous sommes allés voir "la vérité si je mens 3". Une comédie attendue où l'on se marre de temps en temps.
Une semaine plus tard c'est la St Valentin, la fête des amoureux. Je récidive avec ma proposition de cinéma ( je sais je suis original). Cette fois nous prenons nos places en avance pour être sur d'aller voir "l'amour dure 3 ans".
Tout d'abord il faut savoir que ce film est un livre de Beigbeder parut en 1997. Il avait déjà écrit "99 Francs" sortit en salle par la suite. Cette fois l'écrivain raconte l'histoire d'un jeune romancier qui divorce 3 ans après son mariage. Et qui en fait un livre. Marc Marronnier (c'est le nom du romancier) tombe amoureux d'Alice la femme de son cousin. Pour la suite je vous laisse aller le découvrir en salle car il vaut le coup d'oeil.
Pour les acteurs d'abord. Gaspard Proust (photo) excellent dans ce rôle, lui qui maîtrise l'humour noir, révélé par Ruquier. Il n'a rien a envier à Jean Dujardin dans "99 Francs". Ensuite pour Louise Bourgoin (photo). La pétillante ex-miss météo de Canal+. Très bonne aussi dans ce rôle de femme naturelle et fatale... Pour Marc Marronnier. Et enfin pour Joey Star une nouvelle fois très bon. Un petit role mais qui fait voir une autre facette de l'acteur... surtout à la fin!!
Vous pouvez aussi aller voir le film pour les petites phrases sur l'amour. En voici quelques unes. "L'adultère rend adulte". "L'amour c'est bien mais c'est comme l'éolien ça ne marchera jamais". Ou encore qu'au bout de 3 ans de vie commune, la main sur la cuisse c'est un peu comme la sensation d'un gant Mapa. L'amitié homme femme n'existe pas.
Au final j'ai retenu qu'il ne fallait pas confondre désir et amour, deux choses complètement différentes. Et l'on rigole plus que pendant "la vérité si je mens 3" sans doute parce que l'on se reconnaît en Marc Marronnier à certains moment.
La bande-annonce:
Published by morganbouchet
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Cinéma
7 décembre 2011
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13:25
Hier soir je suis allé voir le film de Maïwenn, "Polisse".
En voyant la bande-annonce je n'étais pas trop attiré par ce film. Et finalement j'ai fini par y aller.
"Polisse" raconte le quotidien de la brigade de protection des mineurs (BPM) de Paris. Les policiers traquent des pédophiles, appréhendent les parents soupçonnés de maltraitante avec témoignages d'enfants à l'appui, suivent des adolescents pickpockets ou en dérive sexuelle.
Dans ce film on y voit une bande collègues (Joeystar, Karine Viard ou encore Marina Foïs parmi les plus connus) unis dans le travail mais désespérément seul dans leur vie.
"Polisse", peut vous réconciliez avec la police en revanche je ne pense pas qu'il réveillera des vocations.
Au final, c'est un film touchant, dur (avortement d'une fille de 14 ans) et drôle à la fois (une jeune fille trouve normal de faire une fellation pour récupérer son portable), mais avec sans doute une vision romancée à certains moments .
Au départ j'étais réticent, à la fin du film j'étais content d'être allé le voir.
Published by morganbouchet
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Cinéma
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